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A quoi servent les croyances ?

Les croyances sont comme des « pensée têtues », et qu’on va considérer comme vraies. Elles prennent racine dans l’enfance et leur fonction est positive. Elles se sont mises en place pour rassurer nos peurs, nos doutes face aux situations inconfortables. Par un besoin extrême d’amour et d’appartenance, nous nous conformons et nous nous adaptons aux « bonnes manières » aux normes et idées reçues dans nos familles et dans la société dans laquelle nous évoluons. Cette adaptation, est essentielle à la construction d’un individu. Petit à petit, ces croyances dessinent notre carte du monde et organisent son interprétation. Elles aident à construire notre identité. Pour faire face à la survie, le cerveau a en effet besoin de certitudes. Il a besoin de catégoriser les choses, en quelque sorte de cocher des cases, pour nous sentir en sécurité, accepté.e.s, aimé.e.s. Les croyances sont donc une méthode naturelle pour faire face au danger et, de ce fait, elles ne sont pas si faciles à mettre en lumière et à transformer.

Croyances aidantes et croyances limitantes

En effet une croyance peut être aidante, ou limitante. Elle peut être : 

    • Liée à soi : « Je suis nul.le, je suis moins bons que lui, je ne suis pas bon à l’école. Ou alors des croyances positives : je suis fort.e, je suis capable de faire ceci, etc. »
    • Liée aux autres : « De toute façon telle personne ne m’aime pas, on ne peut pas faire confiance aux autres »
    • Liée à une perception du monde dans lequel on vit : « Il faut travailler dur pour réussir, le plaisir cela se mérite, la réussite c’est d’avoir de l’argent, réussir c’est d’être cadre ».

A force de s’ancrer dans nos pensées, ces croyances vont devenir des certitudes conscientes ou inconscientes et poussent notre esprit à penser que quelque chose est réel, en faisant une généralité.

Voici quelques exemples pour illustrer.

Si on me dit que je suis nul.le en maths, je crois que je suis nul.le. Donc je vais perdre mes moyens et je ne trouverai pas la solution au problème, ce qui va valider la croyance. Et si un jour je réussis un problème, je vais me dire : coup de chance, au lieu de dire : tiens j’ai progressé !

Si on me dit : « tu es brillant.e, de toute façon tu vas te débrouiller », j’ai des fortes chances de mettre en place toutes mes compétences, de croire en moi et de réussir ma vie.

Mises en place pour nous aider à construire notre identité et le besoin d’appartenance, notre survivre, nos croyances négatives peuvent représenter des véritables limites bloquantes, empêchant notre épanouissement. Elles influencent nos comportements et nos émotions. Elles influencent également le comportement des autres.

Comment une croyance limitante nous empêche d’avancer vers nos rêves ?

Si je fais quelque chose, j’ai un sentiment et un comportement associées avec cette action. Si je reçois un retour de mon comportement (positif ou négatif), je vais tirer une conclusion par mon interprétation et je vais donc instaurer une croyance, positive ou négative, en fonction du retour que j’ai eu à mon comportement initial.

Nos croyances limitantes, peuvent être des véritables obstacles sur le chemin de la réussite et de l’épanouissement personnel. Elles empêchent d’entreprendre, et même de rêver. Ce sont des croyances dites « négatives » et qui limitent, contrairement aux croyances positives qui sont au contraire, aidantes.

Quel quel soit le domaine de sa vie, les croyances limitantes nous enferment dans une zone de confort  (relatif) dont on n’a pas envie de sortir. Pour quoi tenter de changer les choses ou d’oser si c’est pour échouer à coup sûr ? Ici, la peur de l’échec côtoie le syndrome de l’imposteur. On voit bien que ces croyances nous empêchent d’accéder à notre plein potentiel. En quelque sorte on fait dépendre notre futur de notre passé.

Et  « je crois ce que je vois » devient dans ce contexte «  je vois ce que je crois ».

Les croyances et la société

Beaucoup de croyances limitantes se forgent dans la répétition des sentences populaires et traditionnelles : “ne pleure pas si t’es un homme”, “on n’a que ce qu’on mérite”, “sois belle et tais toi”,  “personne n’est irremplaçable”, “les femmes doivent être avenantes”.

Quel impact a la société dans le maintien des croyances ? “Ces croyances limitantes vont se manifester tant chez les femmes que chez les hommes

Concernant les femmes, même si les choses bougent depuis plusieurs années maintenant, le modèle sociétal reste patriarcal. On croit par exemple que les femmes et les hommes ne fonctionnent pas pareil, que les femmes doivent être douces, gentilles, et surtout elles doivent rester à leur place, ne pas être trop ambitieuses. Ces idées-là, véhiculées depuis l’enfance à travers l’éducation et la société plus généralement, sont entièrement introjectées par la gent féminine qui va avoir du mal à s’en dépêtrer.

Mais les croyances touchent tout autant les hommes qui ne doivent pas montrer les émotions, ne pas pleurer, car un homme fort ne pleure pas et il doit subvenir aux besoins de la famille.

Voici un exemple métaphorique de nos croyances limitantes.

Au fond de la grotte – Conte

Il était une fois un jeune homme qui, à un certain moment de sa vie, se retrouve dans une grotte froide et sombre. Cela fait assez longtemps qu’il y vit, et il ne se rappelle plus comment il y est arrivé. Et il ne se rappelle pas non plus comment il vivait avant. De temps en temps, il a des flashes fugaces. Il voit un enfant qui joue à cache-cache avec ses amis, un jeune homme amoureux assis au bord de la plage, qui est satisfait d’avoir été reçu à un examen important mais ces souvenirs semblent flous. Bien qu’il ne se sente pas bien dans cette grotte froide et sombre, il pense qu’il ne parviendra pas à en sortir. Cependant, chaque soir, il s’endort en se disant que le lendemain il trouvera le moyen de sortir. Le lendemain matin il oublie les résolutions des nuits précédentes et pense, au contraire, aux infinies difficultés. Il pense que même sorti de la grotte, cela ne changera rien, parce qu’il pourra trouver d’autres grottes, en tout semblables à cella dans laquelle il se trouve. Que la seule chose qui pourra stimulent l’effort de quitter la grotte serait la certitude de trouver quelque chose d’exceptionnel : mais ce quelque chose n’existe pas. Il ne mérite rien d’autre que ce qu’il a, au vu des nombreuses exigences du passé : cette condition est la seule qu’il mérite et il ne peut aspirer à rien d’autre. La nuit il s’endort en pensant que le lendemain, il trouvera la force d quitter cet endroit froid et sombre et, lorsqu’il se réveille, i trouve la bonne raison pour y rester.  Cette alternance contradictoire dure depuis si longtemps qu’elle est devenue pour lui une façon rassurante de s’endormir et de se réveiller.

Un matin il est réveillé par un rayon de soleil qui illumine sa grotte et lui donne lumière et chaleur. Le jeune homme ne sait pas que c’est le jour du solstice d’été et qu’à cause de cette combinaison astrologique, la grotte s’y trouve illuminée et réchauffée. Tout d’abord il laisse les rayons du soleil bien réchauffer son cœur, puis, il permet à la luminosité d’éclaircir ses idées. Il regarde alors attentivement autour de lui et remarque qu’il y à une sotie. Il ne l’avait jamais remarqué auparavant. Mais maintenant que tout est plus clair, il la voit et, un pas après l’autre, et sans plus penser aux difficultés qu’il pourra rencontrer, il sort de la grotte pour ne plus jamais y retourner.

Alors, comment s’en sortir de ses croyances limitantes ?

Si vous êtes toujours en train de lire ceci est que probablement vous vous sentez comme blouqé.es dans votre vie et vous ne savez pas comment vous en sortir seul.e. 

C’est là que j’interviens avec mes outils, pour vous aider à ouvrir toutes les portes qui existent en vous et qui sont inaccessibles pour l’instant. Aller voir et transformer vos croyances, élargir l‘angle de vue.

Le moteur de l’effacement d’une croyance est l’intention.

Il est temps de mettre en lumière vos blocages et d’utiliser tout le potentiel que vous avez. Pour cela il faut accepter l’idée de remettre en cause sa carte mentale et changer de paradigme, être plus créatif, libre et transformer votre vie dans le sens de vos aspirations véritables. Oser !

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Au plaisir de dépasser des barrières avec vous.