0686690928

 

 

 

Blessures d’Enfance

 Les quatre blessures fondamentales de l’Enfance

 Que vous prenez ce jour ou plus tard la décision de vous occuper de vous et dissoudre un mal-être en vous, je vous partage dans cet article, quelques notions très importantes en lien avec les blessures de l’enfance. Ces dernières viennent ombrager notre vie d’adulte et amènent ce sentiment de blocage, de peur et de tristesse, sans savoir toujours pourquoi et nous empêchent d’avancer.

 

 

 

 

 

 

Chaque enfant a été confronté à QUATRE BLESSURES FONDAMENTALES qui constituent des éléments de la mémoire vivante de l’enfance.

 

 

 

 

 

 

Notre enfant intérieur n’attend qu’une chose : que l’adulte que nous sommes, le prenne dans les bras, le légitime, le reconnaisse, le rassure pour qu’il puisse enfin guérir et ensemble, trouver la paix.

 

Première  blessure de l’enfance : LE MANQUE D’AMOUR

 

 

 

 

 

La blessure de manque d’amour est la plus essentielle, c’est la blessure originelle, la plus universelle et met l’empreinte sur notre vision de la vie et de l’amour.

 

 

 

 

 

Notre besoin d’amour est vital. Dès la naissance nous sommes prêts à tout pour nous sentir aimé.es.

 

 

 

 

 

La survie du bébé humain dépend entièrement de soins que ses parents (ou les figures parentales représentatives) lui prodiguent.

 

 

 

 

 

 

 La blessure du manque d’amour, est la base d’une revendication profonde et incessante de tout adulte qui recherche l’amour de ses parents et qui espère secrètement que ces derniers lui donneront ce qui lui a tant manqué.

 

 

 

 

 

Ceci peut entrainer des attachements pathogènes aux parents, ou aux substituts parentaux et nourrir l’illusion que l’on pourra un jour recevoir d’eux, ce qu’ils n’ont pas pu lui offrir jusqu’ici. 

 

 

Pour beaucoup d’autres adultes il est très difficile de reconnaitre le manque d’amour qu’ils ont subi. Cela reviendrait à reconnaitre et regarder en face la vérité sur leur enfance et à traverser une souffrance trop longtemps refoulée ou, autrement dit : mise « sous le tapis ».

 

Deuxième blessure de l’enfance : LE REJET

La blessure du rejet fait vivre à l’être humain une des plus grandes souffrances de son existence.

En tant que petit être, bébé, puis enfant, notre besoin d’Amor et de reconnaissance est autant indispensable que légitime. Ce besoin est en effet tellement important, que nous ressentons tout rejet comme un énorme coup de poignard.

Chaque fois qu’un enfant ne se sente ni entendu ni comblé dans ses besoins essentiels, il vit le rejet et traduit que son besoin n’est pas important, n’est pas juste, puisque son père, ou sa amère ne le valide pas.  Bien entendu, je ne parle pas ici de l’interdiction d’un parent envers son enfant, de jouer avec le feu par exemple, ou manger deux tablettes de chocolat d’un coup. La frustration peut être une réponse seine à apporter à son enfant pour assurer ses réels besoins.

Il est important de faire la distinction entre des demandes qui parlent pour l’enfant de venir tester le cadre où il vit, la sécurité de celui-ci et un besoin essentiel : d’amour, de reconnaissance, d’appartenance, etc.

La blessure du rejet trouve son origine dans la non-reconnaissance de nos besoins essentiels.

Plus tard, que ce soit votre employeur qui choisit votre collègue pour lui confier un projet, vos enfants qui ne reconnaissent pas votre autorité ou le bien fondé de vos paroles, votre conjoint qui vous quitte ou quelqu’un qui ne vous invite pas à une soirée, la liste des situations où nous ressentons le rejet est longue.

Mais toutes ces situations ont en commun cela : elles ravivent en nous la croyance que nous ne sommes pas dignes d’amour et que nous le méritons pas la reconnaissance des autres. Et à chaque fois nous perdrons encore un peu plus notre élan de vie, et notre estime.

La deuxième blessure de l’enfance a donnée naissance et a renforcée la croyance limitante : notre bien être dépend uniquement du regard de l’autre.

En conséquence, nous nous sentons rapidement perdus et démunis sans le soutient, la validation ou l’acceptation d’autrui.

Est-ce que cela vous est familier ?

Je suis très touchée face à la souffrance de personnes que j’accompagnent et qui vivent un mal être profond, une tristesse, un sentiment d’illégitimité ou d’infériorité, et parfois une colère qui est là « depuis toujours ».

J’éprouve de la joie et un profond bonheur à vous accompagner, vers plus de clarté, afin que progressivement, vous puissiez dépasser ces blessures, vous défaire de ce regard de l’autre et réussir à respirer librement.

 

 

 

Troisième blessure de l’enfance : L’ABANDON

Je poursuis aujourd’hui avec LA TROISIEME BLESSURE maitresse de notre enfance :  l’ABANDON.

Nous arrivons tous sur Terre avec un magnifique bagage de trésors.

Les conditionnements qui s’en suivent, l’adaptation à nos milieux de vie auxquels nous devons nous ajuster pour notre survie et notre sécurité, font que nous nous coupons progressivement de nos magnifiques talents, de notre Moi authentique.

Une fois adultes, pour certains, nous avons oublié ce que ce trésor renfermait, et cheminons sans ce bien précieux, sans savoir pourquoi nous souffrons.

Tout au long de sa vie, un enfant a besoin de trouver un reflet dans les yeux de ses parents, de trouver un echo positif, un miroir bienveillant. En accomplissant cette fonction de miroir, les parents donnent la possibilité à leurs enfants de devenir des êtres entiers, autonomes et épanouis.

Certains parents souffrants eux-mêmes d’abandon, n’ont pas réussi à trouver leur Moi authentiques et ils cherchent dans leurs enfants ce qui leur manque tant.

Il n’existe rien de pire pour un enfant que de ne pas pouvoir être un enfant.

Les racines du sentiment d’abandon résident dans le renversement des rôles naturels et la négligence des besoins de l’enfant.

L’enfant passe son temps à essayer de satisfaire les besoins de ses parents, à combler leur vide intérieur. Sans le savoir, il est obligé de renoncer à son Moi authentique pour s’adapter aux attentes parentales. Il devient comme un caméléon.

L’abandon peut être à la fois physique (pour divers raisons, les enfants ont été placés et vivent sans le miroir des adultes significatifs de leur vie), ou émotionnel (le parent est présent physiquement, mais ne donne pas importance aux réactions émotionnelles de l’enfant, au contraire : va considérer que les sentiments de son enfants ne sont pas importantes, ou il sera dérangé par elles).

Petit à petit l’enfant va grandir avec le sentiment : je sui seul au monde, ou personne n’est là pour moi, avec la tendance de construire autour d’eux une bulle de sécurité pour se protéger.

Alors comment s’en défaire de cette blessure, ou du moins l’apaiser ?

En fonction de chacun, le chemin va être diffèrent.

En prendre conscience de cette blessure est la première étape sur le chemin de la guérison.

Dans la thérapie que je vous propose, je vous accompagne progressivement vers la rencontre avec cette part en vous blessée, la dissocier de l’adulte d’aujourd’hui, la voir, l’accueillir.

En état de conscience modifié, par l’hypnose ainsi que par le dessin avec ma main non dominante, je vous accompagne à votre rythme pour apprendre à mettre en lien l’adulte en vous avec l’enfant d’autre fois. L’objectif est de recréer progressivement un lien de Soi à Soi plus fort, apprendre à devenir pour vous un adulte solide, présent et sécurisant en toute circonstance.

C’est le chemin le plus réparateur qu’il puisse exister.

📞 Si vous souhaitez en parler plus, n’hésitez pas à me contacter. Je serai ravie d’échanger ensemble sur ce sujet passionnant.

Deuxième blessure de l’enfance : LA TRAHISON

Nous avons vu dans les publications précédentes comment les blessures de manque d’amour, de rejet et d’abandon – si elles ne sont pas vues et entendues, guéries… – viennent créer de la peine dans notre vie d’adulte. LA BLESSURE DE TRAHISON est l’ultime blessure, résultat d’une accumulation de blessures qui amènent à considérer l’individu comme un objet.

Même si ce terme peut être un peu fort pour certains, un enfant qui a été destiné à assouvir les manques inconscients de ses parents, a été plus ou moins perçu comme un objet.

Dans mes lectures j’ai trouvé même l’idée que c’est aussi le résultat collectif d’une perception limitée et limitante de l’enfant depuis l’aube de l’humanité.

Dans combien de traditions et cultures, la place de l’enfant n’a pas été correctement prise en compte ? Combien de parents ne se sont jamais posée la question sur les ressentis et besoins propres de leurs enfants ?

Tous les parents ont tendance à rêver leurs enfants en réponse inconsciente à leurs propres maques.

L’enfant a alors la tendance à se conformer à ce qu’il ressent qu’on attend de lui, et même parfois subir des nombreuses violences sans dire un mot, sans se révolter.

Pourtant, inconsciemment, l’enfant se sent trahi à chaque fois qu’on ne le respecte pas en tant que personne.

Aussi, disait Francoise Dolto, « attend-t-il qu’on ait à son égard le comportement et le respect que l’on a vis-à-vis d’un adulte. Il a raison ».